Installés sur les terroirs de Vouvray depuis 2022, Anne et Jeroen De Sutter, un couple belge passionné de vin, se sont lancés dans l’aventure viticole après un parcours riche d’expériences en France. Entre apprentissage auprès de vignerons renommés et engagement pour une viticulture bio, ils façonnent aujourd’hui des vins portés par la minéralité et la fraîcheur du terroir.

Des Belges à Vouvray, c’est insolite !?

C’est vrai que nous ne sommes pas nombreux ! (Sourire) Avec ma femme, nous n’étions pas malheureux dans nos métiers respectifs en Belgique, mais ce n’était pas une passion. Personnellement, pendant plusieurs années, j’ai suivi des cours sur le vin, par passion cette fois. Nous sommes venus en France en 2019 et avons fait les vendanges à Chinon, au domaine Grosbois. Au début, nous voulions simplement voir comment cela se passait. Finalement, nous y sommes restés dix mois. Cette expérience nous a confortés dans notre cheminement. Par la suite, nous avons suivi un bac professionnel viti-vini à Amboise avec des stages.

Chez quels vignerons vous êtes-vous formés ?

Je suis allé du côté de Montlouis-sur-Loire, au domaine des Pierres Écrites. Ce sont de véritables personnes de confiance, qui sont devenues des amis. Quant à Anne, ma femme, elle a travaillé dans la Loire également, chez Frantz Saumon, puis chez Laura David dans la vallée du Rhône. Ensuite, nous sommes allés à Gaillac avant de revenir en Touraine, chez Vincent Carême et Benoît Pinon.

Par rapport à votre première expérience, pourquoi ne vous êtes-vous pas installés à Montlouis ?

En 2021, il y a eu onze nuits de gel ! Cela nous a un peu effrayés.