Catégorie -L’édito de la semaine

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Crémants : la révolution silencieuse

Pour ponctuer 2025 et amorcer 2026, Médiavino vous embarque dans un voyage autour de l’effervescence — et plus particulièrement dans le monde des crémants. Décembre et janvier ouvrent un moment singulier : celui où l’on se rassemble, où l’on dresse de grandes tables, et où un geste instinctif revient toujours… ouvrir des bulles. Pourtant, loin des réflexes convenus, la France offre une richesse inattendue dans l’univers des crémants, trop souvent éclipsés par les projecteurs braqués ailleurs.
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« L’avenir clair-obscur du vignoble corrézien »

En 2018, lors de mon premier séjour sur le vignoble corrézien, je me souviens m’être demandé ce que je venais y chercher. Je n’avais alors pour seuls repères que deux noms – Didier Mouton et Jean Moulène –, deux phares dans un territoire dont j’ignorais tout. Le reste n’était qu’un pointillé sur une carte où mon regard ne savait encore rien projeter. Et puis la Corrèze s’est révélée. J’y ai découvert Les 1 001 Pierres, l’une des plus petites caves coopératives de France, la cave des Coteaux de la Vézère et leurs terrasses de schistes, ainsi que les rares vins de paille, ces flacons de patience qui racontent la ténacité d’un territoire…
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« Le fragile fil du vin de paille en Corrèze »

Y a-t-il encore une place pour le vin de paille en Corrèze ? La question dépasse ce vignoble et dit beaucoup de ce que traverse aujourd’hui une certaine France du vin : celle des savoir-faire anciens, fragiles, portés par quelques vignerons convaincus que le temps reste leur meilleur allié. Au sud du département, ils ne sont plus qu’une poignée à faire sécher leurs grappes, comme jadis sur la paille. Une poignée à attendre que l’automne concentre le sucre. Attendre la presse du début de l’hiver. Attendre encore et encore, trois années, le temps de l’élevage avant que le vin de paille ne quitte le chai. Un travail long, coûteux, peu rentable, mais chargé de sens. En 2013, la Corrèze a pourtant bien failli le perdre, son vin paillé, lorsque le Conseil d’État lui a interdit d’utiliser cette mention…
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« Corrèze, la foi de recommencer »

De la Corrèze, certains auront l’image de Jacques Chirac ou de François Hollande, d’autres celle des pierres rouges de Collonges ou de la cité perchée de Turenne. Beaucoup y verront les pommiers et noyers qui ponctuent ses vallons, les marchés et les foires agricoles, image d’une France paysanne immuable, où le temps semble suspendu. Rarement, l’image d’un vignoble viendra à l’esprit. Et pourtant, ici, la vigne renaît sur les coteaux oubliés de la Vézère et de Branceilles, portée par une nouvelle génération. Une renaissance encore fragile : 120 hectares aujourd’hui, cultivés par une trentaine de domaines. Deux seulement vivent exclusivement de la vigne…
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“Côtes-de-Bourg : le murmure des blancs”

Il y a encore peu, personne n’aurait parié sur eux. Et pourtant, sur les Côtes-de-Bourg, les blancs refont surface – comme un écho à une mémoire enfouie. « À l’époque de mes grands-parents, on faisait principalement du blanc ici ! », se souvient Guillaume Guérin, que l’on retrouve dans notre podcast hebdomadaire. Une phrase simple, mais révélatrice d’un passé qu’on croyait révolu. Car si les Côtes-de-Bourg se racontent aujourd’hui en rouge, elles se sont longtemps rêvées en blanc. À présent, cette couleur ne représente plus qu’une infime part du vignoble : 2 % de la production, 40 hectares, une trentaine de domaines à peine sur les 180 que compte l’appellation…
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« Bordeaux, crise ancrée, horizons à réinventer »

Depuis quelques années, le seul nom de Bordeaux semble projeter une ombre, tant l’image de ses vins s’est assombrie. Chaque semaine, des chiffres rappellent la fragilité du vignoble. La crise ne date pas d’hier : longtemps masquée par la vigueur des marchés internationaux, chinois en particulier, elle a éclaté avec l’effondrement de ce débouché pendant puis après la pandémie. En 2024, les exportations vers la Chine reculaient ainsi de 20,2 % selon Terres de Vin. Les rouges, piliers historiques du bordelais, sont les plus touchés : entre 2017 et 2022, leur consommation a chuté de 20 % à l’échelle mondiale. En France, la baisse atteint -38 % en seulement cinq ans, selon Vitisphère. À cela s’ajoutent les taxes Trump sur les vins européens et un « Bordeaux bashing » persistant, qui a figé dans l’opinion l’image d’un vignoble lourd, éloigné des attentes contemporaines. Oui, Bordeaux traverse une crise profonde : l’arrachage pourrait dépasser 14 000 hectares, et le vignoble est passé de 125 000 hectares au début des années 2000 à moins de 95 000 en 2024. Des vignerons sont en détresse, une coopérative vacille. Mais une fois le constat dressé, que change-t-on ?…
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« Le Muscadet peut-il rêver de premiers crus ? »

Dans l’imaginaire collectif, le mot clos évoque spontanément la Bourgogne, ses murs séculaires et sa hiérarchie patiemment bâtie. Pourtant, le vignoble nantais n’est pas étranger à cette tradition : lui aussi conserve des clos historiques. Dès le Moyen Âge, les cadastres et actes de vente mentionnaient ces parcelles ceintes de murs, gages de propriété, mais aussi de rareté et de valeur. Au 18e siècle, certains armateurs nantais associaient leurs folies aux clos viticoles, symbole à la fois de prestige et d’assise agricole. Ces murs de pierre n’étaient pas seulement des limites : ils affirmaient une identité, une volonté de distinguer un lieu et un vin. Aujourd’hui, des cuvées comme le Clos de la Carizière, le Clos Ferré…
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« La Haye-Fouassière, du Canotier aux grands terroirs »

Il y a des paysages qui, au détour d’un virage, ne laissent place à aucun doute. La Haye-Fouassière appartient à ceux-là. Qu’on y arrive à vélo, en train, en voiture ou même par les airs, un repère domine à 65 m d’altitude : le château d’eau orné d’un canotier, coiffé d’un mot en lettres capitales – MUSCADET. Cet habillage insolite, né il a presque vingt-cinq ans, a longtemps incarné l’esprit guinguette, festif et populaire, qui collait à l’image des vins du pays nantais. Mais derrière ce clin d’œil à la légèreté, le vent du changement soufflait déjà…
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“Le Pallet, la discrète pionnière du Muscadet”

Parmi les dix futures appellations communales du Muscadet, il en est une qui intrigue par son effacement : Le Pallet. Pionnière pourtant, reconnue dès 2011 aux côtés de Gorges et Clisson, elle reste aujourd’hui l’une des plus discrètes. On ne croise guère de bouteilles estampillées Le Pallet chez les cavistes ni sur les cartes des restaurants. Déguster cette communale relève encore de la chasse au trésor ! Pourquoi un tel décalage ?
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“Mobilisation générale !”

L’été n’a pas été de tout repos pour la petite équipe de Médiavino. Campagne de financement participatif oblige, les vacances furent courtes – mais l’effort en valait la peine. Portée par un élan collectif remarquable, cette campagne a été un succès : elle permet à Médiavino de garder le cap et de poursuivre son voyage vers de nouveaux vignobles pépites. Mais, elle m’a aussi offert l’occasion de prendre le pouls de la viticulture française. Et le constat est sans appel : le monde du vin traverse une crise profonde. Si le millésime 2024, en recul de 23 % par rapport à 2023 et 17% par rapoort à la moyenne des cinq dernières années, s’impose comme l’un des plus éprouvants de la décennie, il n’est malheureusement pas l’arbre qui cache la forêt. Il ne fait qu’accentuer des fragilités déjà anciennes…
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