Lorsque l’on évoque les vins de Saint-Émilion, l’esprit vagabonde spontanément vers les grands noms, les châteaux emblématiques, les crus classés qui font rêver. Pourtant, à l’ombre de cette renommée se cache un univers bien plus discret : les satellites de Saint-Émilion. Ces appellations moins connues, qui incluent Montagne-Saint-Émilion, Lussac-Saint-Émilion, Saint-Georges-Saint-Émilion et Puisseguin-Saint-Émilion, méritent pourtant bien plus qu’un simple regard de passage.
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Catégorie -L’édito de la semaine
Pour les esprits chagrins, l’avenir du vignoble de Gaillac peut sembler bien morose. Malgré son histoire, sa notoriété reste relative. Sa position géographique ne le place pas à proximité immédiate d’une grande métropole. De plus, à une époque où beaucoup privilégient les vins blancs, sa production est largement dominée par les rouges. Comme de nombreux autres vignobles, Gaillac n’échappera pas à une vague massive d’arrachages dans les années à venir. Un mal pour un bien ?
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68 %. C’est le pourcentage de la production réservée aux rouges, dans le Gaillacois. Un chiffre qui peut surprendre lorsque l’on sait que cette couleur n’a été officialisée qu’en 1970 dans le cadre de l’appellation. Ici comme ailleurs, les rouges ont longtemps été représentés par des cépages dit « internationaux » comme le Merlot, le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon, sans oublier la Syrah et le Gamay. Aujourd’hui, les trois cépages emblématiques du Bordelais n’y représentent plus que 21,6 % de l’encépagement. Comme pour les blancs, l’heure est à la réappropriation des cépages locaux…
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L’histoire de Gaillac est intimement liée à une couleur : le blanc. D’ailleurs, lorsque l’appellation est née, en 1938, seuls ses blancs pouvaient la revendiquer. Bien qu’aujourd’hui minoritaires, ce sont toujours eux que l’on associe le plus communément à cette appellation. Le blanc, ou plutôt les blancs. En effet, les Gaillac blancs peuvent se targuer d’offrir une rare diversité de styles de vins : secs, perlés, doux, vendanges tardives, vins de voiles, sans oublier les vins effervescents dont la méthode ancestrale est le porte-étendard. Une chance me direz-vous ?
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« C’est une force considérable de pouvoir faire des vins effervescents, secs, doux, oxydatifs, rosés et rouges. » Il suffit parfois d’une simple phrase pour résumer la complexité d’un vignoble. Cette phrase, que vous retrouverez dans l’interview de la semaine, c’est le vigneron de Gaillac Michel Isaly qui en est l’auteur. Un vigneron qui témoigne aussi de la chance d’avoir pu préserver sur les terroirs de Gaillac, d’anciens cépages locaux…
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Pour qui voudrait tracer deux courbes témoignant de l’évolution des surfaces de vignes plantées sur la Côte Roannaise et les Côtes du Forez, la constatation d’une nette inversion de tendance sauterait aux yeux ! En à peine trente ans, les Côtes du Forez ont ainsi vu leurs surfaces passées de 210 hectares à tout juste 150 hectares, tandis que celles de la Côte Roannaise voisine passaient, dans le même temps, de 150 hectares à 215 hectares.
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Les trente ans de l’appellation Côte Roannaise ont récemment été célébrés sous un soleil radieux ! Les trente degrés ont même été dépassés durant ce week-end de fête… les 14 et 15 avril derniers. Si le visage des vignerons affichait des mines radieuses, il cachait aussi une certaine inquiétude face aux températures négatives annoncées, quatre jours plus tard…
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Il y a seulement quelques années, l’avenir du vignoble de la Côte Roannaise pouvait laisser perplexe. Les jeunes vignerons étaient essentiellement quadragénaires et bon nombre d’autres voyaient le terme de leur carrière poindre, sans que l’avenir de leur domaine soit assuré. Une situation qui, si elle n’a rien d’exceptionnel, illustre la fragilité des appellations de taille modeste…
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Quoi de mieux qu’un anniversaire pour lancer la nouvelle saison de Médiavino+ ? Trente ans, ce n’est pas encore l’âge de votre média vin préféré, qui n’a que trois ans et demi, mais celui d’une appellation pépite de la Loire : la Côte Roannaise. Cet anniversaire tombe à point nommé pour réaffirmer les valeurs de votre newsletter hebdomadaire.
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L’appellation Saint-Chinian va prochainement vivre une véritable mutation. Dans le courant de ce mois, l’INAO devrait en effet valider l’intégration de nouveaux cépages à son cahier des charges et également valider les proportions d’utilisation de certains autres. Pour découvrir la suite de l’édito abonnez vous à MédiavinoPRO