Il est des cépages qui renaissent comme des phénix, portés par la mémoire des anciens et la ténacité des vignerons. Le Malvoisie – que l’on désigne ici fièrement au masculin – fait partie de ceux-là. Ce vin blanc issu du Pinot gris – cépage que l’on associe plus naturellement à l’Alsace – connaît un regain spectaculaire. Jadis réduites à quelques hectares dans les années 1980, les plantations de Pinot gris s’étendent aujourd’hui sur plus de 100 hectares, reflet d’une croissance silencieuse, mais assurée. Une trajectoire impressionnante, symbole d’une dynamique locale portée par quelques domaines historiques et un engouement commercial bien réel.
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Catégorie -L’édito de la semaine
Lorsque l’on emprunte aujourd’hui la rue des Tonneliers à Ancenis, difficile d’imaginer l’effervescence qui l’animait autrefois. Les tonneliers ont disparu, mais de nombreuses maisons bourgeoises témoignent encore de l’âge d’or de la cité ligérienne. Une prospérité autrefois portée par son port et son principal commerce : le vin.
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78 % ! Un chiffre impressionnant qui incarne l’engagement profond de l’appellation Irouléguy vers l’agriculture biologique. Près de quatre fois la moyenne nationale, qui s’établissait à 22 % en 2023. Bien que les conditions climatiques de 2024, sur Irouléguy comme ailleurs, laissent présager une stagnation, mettant fin à une série de croissances depuis 2005, ce pourcentage reste un témoignage vibrant de l’impulsion écologique qui façonne l’appellation basque.
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Pendant longtemps, l’identité d’Irouléguy s’est construite autour de ses rouges puissants et structurés. Le Tannat y laissait son empreinte, souvent accompagné du Cabernet Franc, cépage dont le Pays basque revendique d’ailleurs fièrement la paternité. Ces vins, d’un caractère affirmé, s’accordaient parfaitement avec la dureté et l’âme de ces terres escarpées. Toutefois, avec le temps, les modes, et les évolutions dans les techniques d’élevage, ce regard s’est progressivement transformé, laissant place à des rouges plus avenants.
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Au cœur des montagnes basques, là où les coteaux de vignes dessinent des paysages majestueux, se trouve l’une des plus petites caves coopératives de France : la cave coopérative d’Irouléguy. Avec ses 114 hectares de vignes, elle est bien plus qu’un simple lieu de vinification, elle incarne l’histoire même de l’appellation. Une histoire qui commence au sortir de la Seconde Guerre mondiale, une époque où le paysage viticole basque, dévasté, semblait voué à disparaître. Dans un élan de résistance, une poignée de paysans et de propriétaires terriens décident de lutter contre l’arrachage des dernières vignes et de convaincre leurs voisins de redonner vie aux coteaux. En 1952, leur union donne naissance à la cave coopérative d’Irouléguy. Au fil des années, les vignes reprennent possession des terres, et l’appellation commence à se faire reconnaître, culminant en 1970 avec l’obtention de l’AOC Irouléguy.
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Certains vignobles suscitent un attachement viscéral. Irouléguy en fait partie. Ces terroirs escarpés, enracinés dans l’unique AOC de vin du Pays basque, attirent de plus en plus de vignerons décidés à écrire leur propre histoire. Qu’il s’agisse de créations comme le domaine Brana par le passé ou d’anciens coopérateurs pionniers ayant choisi l’indépendance, à l’image d’Arretxea ou d’Ilarria, la dynamique est bien réelle. Depuis cinq ans, dix nouveaux domaines ont rejoint l’appellation ! Ils sont donc aujourd’hui 21, en plus de l’historique cave coopérative, à faire rayonner ce vignoble de caractère.
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À Vouvray, les vins effervescents règnent en maître, incarnant à eux seuls 60 % de la production de l’appellation. La méthode traditionnelle s’impose comme le socle de leur identité, mais, derrière cette apparente uniformité, des nuances précieuses se dessinent. Parmi elles, le « pétillant » se distingue par une effervescence plus délicate, fruit d’une adjonction modérée de liqueur de dosage. Avec une pression réduite à 2 ou 3 bars, loin des 3 à 6 bars habituels, elle offre une alternative raffinée et subtile.
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À Vouvray, le sucre n’est pas une simple question de dosage, ici, d’un millésime à un autre, les styles évoluent, façonnés par la nature et les choix des artisans du chenin. De quelques grammes à plusieurs centaines par litre, la palette est infinie, oscillant entre fraîcheur cristalline et richesse envoûtante. Pour ceux qui cherchent des repères stricts dans le style des vins, déguster un blanc tranquille de cette appellation relève donc de l’expérience perpétuelle…
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À quelques encablures de Tours se cache l’une des appellations les plus emblématiques de la Loire : Vouvray. Nichée au nord du fleuve, cette AOC jouit d’une réputation qui, depuis le 17e siècle, dépasse largement nos frontières. Réputée pour la polyvalence dans le style de ses vins – des effervescents frais et accessibles aux moelleux de garde, en passant par les secs droits et minéraux tous issus du cépage Chenin, Vouvray est aujourd’hui le théâtre d’une réalité qui divise : celle d’une production à deux vitesses.
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À l’instar des blancs, les rouges de Mâcon sont souvent associés à de simples petits vins de comptoir à boire sous la tonnelle les beaux jours venus. Un regard partagé par le site, pourtant officiel, des vins de Mâcon qui les décrit ainsi : « Le Mâcon rouge emprunte à son cépage, le Gamay, les joyeux arômes de petits fruits rouges, perceptibles surtout dans les premiers mois qui suivent la mise en bouteille. Le Mâcon rouge a beaucoup d’aplomb et demande à s’arrondir en bouteille selon les millésimes entre un et trois ans. » En lisant entre les lignes, ces rouges inspiraient donc, au mieux de la sympathie, au pire, une forme de rudesse que seules les années viendraient polir…
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