Catégorie -La vidéo de la semaine

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Crémant de Loire : cette semaine, le chenin au cœur de la bulle ligérienne

Dans le cadre de notre grand Tour de France des Crémants, Médiavino vous emmène dans le Val de Loire, l’une des régions historiques de la bulle française. Une immersion au cœur d’un vignoble façonné par le fleuve et porté par l’élégance du chenin.
Une histoire ligérienne de la bulle
Depuis le début du XIXᵉ siècle, de la Touraine à l’Anjou en passant par le Saumurois, la bulle ligérienne s’est imposée dans le paysage effervescent français. En 1975, le vignoble rejoignait officiellement la famille des crémants de France, affirmant un style singulier fondé sur la fraîcheur, la tension et l’élégance du chenin.
Terroirs et identité du Crémant de Loire
Tuffeau, schistes, calcaires et sables, associés à l’influence tempérée de la Loire, donnent naissance à des crémants fins et précis. Le chenin en constitue la colonne vertébrale, accompagné selon les secteurs par le cabernet franc, le chardonnay ou le pinot noir, pour des vins effervescents droits, ciselés et lumineux.
Un vignoble de savoir-faire
Élaboré selon la méthode traditionnelle, le Crémant de Loire s’inscrit dans une longue histoire viticole aujourd’hui portée par des vigneronnes et vignerons de plus en plus engagés dans des pratiques respectueuses des terroirs
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« Le vin paillé ? C’est mon père à mettre les raisins sur la paille dans le grenier de la maison familiale. 

En 2019, déjà, nous avions rencontré Jean Moulène, chez lui, en Haute-Corrèze. Six ans plus tard, cette vidéo n’a pas pris une ride : la même viticulture paysanne, les mêmes gestes, le même respect du vivant. Au Domaine de la Gardelle, les vignes se labourent à cheval, les grappes se cueillent à la main et sèchent lentement avant d’être pressées. À l’époque, on parlait encore de « vins paillés ». Aujourd’hui, place au vin de paille – fidèle à son esprit d’origine.

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« Les 1001 Pierres, c’est aussi un projet de territoire »

Au sud de la Corrèze, quelques agriculteurs ont relevé un pari audacieux : faire renaître, à partir de 1986, les vignes disparues de Branceilles. Sur ces coteaux jadis primés à l’Exposition universelle de 1878, ils ont fondé Mille et une pierres, l’une des plus petites caves coopératives de France, avec sept coopérateurs et 70 % des surfaces en bio – aujourd’hui premier acteur viticole de la Corrèze.

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“Nous ne sommes qu’une trentaine de vignerons à faire du blanc sur les 180 de l’appellation”

Au Château Mercier, treize générations se succèdent sur les coteaux des Côtes-de-Bourg. Converti au bio depuis 2019, le domaine innove autant dans la vigne – observation fine, cuivre, soufre, talc protecteur – qu’au chai, où rouges et rares blancs s’élèvent en amphores, jarres et autres contenants, sous l’impulsion d’Isabelle. Un engagement certifié qui donne naissance à des vins précis, vivants et singuliers du Bordelais.

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« L’unique but de la Nuit du Terroir : la convivialité, le partage, la bonne ripaille et le bon vin ! »

Le 2 août dernier, à Bourg-sur-Gironde, s’est tenue la Nuit du Terroir, organisée par les jeunes vignerons de l’appellation Côtes de Bourg. De 200 participants à ses débuts en 2011 à plus de 4 000 aujourd’hui, l’événement s’est imposé comme un rendez-vous estival majeur, alliant vins, gastronomie locale et concerts dans une ambiance conviviale. Un modèle inspirant pour bien d’autres appellations françaises.

 

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« Le Fief du Breil, c’est un peu le trésor du domaine ! »

Figure majeure du Muscadet, Jo Landron a façonné l’histoire du vignoble avec ses cuvées emblématiques. À La Haye-Fouassière, il a révélé toute la noblesse du melon de Bourgogne, de l’Amphibolite à l’énergie cristalline jusqu’au Fief du Breil, communale à l’élégance saline. Précurseur en biodynamie, il a ouvert une voie nouvelle, que poursuivent aujourd’hui sa fille Hélène et Nicolas Chaurois.

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« Il n’y aurait pas de Helfest sans les vignerons ! »

À Clisson, dans le vignoble du Muscadet, Stéphane et Vincent Perraud mènent le Domaine des Cognettes selon une démarche biologique. Des cuvées immédiates aux appellations communales Gorges et Clisson, issus de sols de gabbro et de granite, les deux frères révèlent toute la diversité et la profondeur de leur terroir. Un domaine singulier, dont certaines vignes se trouvent au cœur même du célèbre festival : Le Hellfest.

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« Lors de mon installation, je ne propose qu’un seul Picpoul de Pinet. Aujourd’hui, j’en propose trois ! »

Le nom de Gaujal est tout un symbole sur l’appellation Picpoul de Pinet, puisqu’on en retrouve des traces dès 1744. Laurent représente ainsi la onzième génération installée à Pinet. Sur son domaine, récemment converti à l’agriculture biologique, il s’attache à explorer les multiples facettes du cépage piquepoul, qu’il décline désormais en trois cuvées distinctes.