Au Château Mercier, treize générations se succèdent sur les coteaux des Côtes-de-Bourg. Converti au bio depuis 2019, le domaine innove autant dans la vigne – observation fine, cuivre, soufre, talc protecteur – qu’au chai, où rouges et rares blancs s’élèvent en amphores, jarres et autres contenants, sous l’impulsion d’Isabelle. Un engagement certifié qui donne naissance à des vins précis, vivants et singuliers du Bordelais.
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Le 2 août dernier, à Bourg-sur-Gironde, s’est tenue la Nuit du Terroir, organisée par les jeunes vignerons de l’appellation Côtes de Bourg. De 200 participants à ses débuts en 2011 à plus de 4 000 aujourd’hui, l’événement s’est imposé comme un rendez-vous estival majeur, alliant vins, gastronomie locale et concerts dans une ambiance conviviale. Un modèle inspirant pour bien d’autres appellations françaises.
De la vigne paysanne aux cuvées de garde, le domaine Luneau-Papin incarne l’ascension du Muscadet. Parmi ses cuvées emblématiques, Excelsior, née sur l’emblématique butte de la Roche à Goulaine, symbolise ce lien intime entre terroir et identité. Elle incarne la démarche de Pierre-Marie et Marie Luneau : révéler avec précision l’identité des terroirs du Muscadet.
Figure majeure du Muscadet, Jo Landron a façonné l’histoire du vignoble avec ses cuvées emblématiques. À La Haye-Fouassière, il a révélé toute la noblesse du melon de Bourgogne, de l’Amphibolite à l’énergie cristalline jusqu’au Fief du Breil, communale à l’élégance saline. Précurseur en biodynamie, il a ouvert une voie nouvelle, que poursuivent aujourd’hui sa fille Hélène et Nicolas Chaurois.
Situé au cœur du terroir du Pallet, le Domaine du Bois Joly a longtemps livré ses raisins à la petite coopérative locale, jadis seule à proposer des cuvées Le Pallet. Aujourd’hui, sous l’impulsion de Laurent Bouchaud, le domaine vinifie sa propre cuvée communale, aux côtés de deux autres Muscadets blancs bio.
À Clisson, dans le vignoble du Muscadet, Stéphane et Vincent Perraud mènent le Domaine des Cognettes selon une démarche biologique. Des cuvées immédiates aux appellations communales Gorges et Clisson, issus de sols de gabbro et de granite, les deux frères révèlent toute la diversité et la profondeur de leur terroir. Un domaine singulier, dont certaines vignes se trouvent au cœur même du célèbre festival : Le Hellfest.
Le nom de Gaujal est tout un symbole sur l’appellation Picpoul de Pinet, puisqu’on en retrouve des traces dès 1744. Laurent représente ainsi la onzième génération installée à Pinet. Sur son domaine, récemment converti à l’agriculture biologique, il s’attache à explorer les multiples facettes du cépage piquepoul, qu’il décline désormais en trois cuvées distinctes.
Anaïs Ricôme fait partie de ces vignerons qui font évoluer le regard que l’on porte à une appellation. Avec une viticulture exigeante et des élevages singuliers, ses picpouls de Pinet se démarquent. Un style qu’elle entend pousser plus loin en élaborant des cuvées taillées pour la garde.
Longtemps relégué à un rôle secondaire, le piquepoul servait surtout de base aux vermouths, comme le Noilly-Prat ou le Dubonnet. Mais depuis quelques décennies seulement, ce cépage ancien — typiquement languedocien — révèle enfin tout son potentiel. Frais, vif, salin, il incarne aujourd’hui une singularité précieuse dans une région souvent associée à la chaleur et à la puissance.
Depuis quatre générations, Franck, Emmanuel, Pierre Monge et François Granon développent leur domaine sur les terroirs du Diois. Parmi les rares à défendre l’appellation Châtillon-en-Diois, ils portent haut les valeurs de cette appellation discrète, mais prometteuse.