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Pourquoi découvrir Jasnières et les Coteaux-du-Loir en avril ?

Et si la Loire n’avait pas encore livré tous ses secrets ? C’est le sentiment que l’on peut éprouver en sillonnant la route des vignobles de la vallée “du” Loir, un affluent du fleuve royal. Le long de cette rivière, se cache deux appellations : Jasnières et les Coteaux-du-Loir.

« On faisait déjà du vin à Canadel au premier siècle de notre ère ! »

En compagnie de son épouse, Laure, Vianney Benoist est aux commandes du Château Canadel. Un domaine qui ne vinifie ses propres vins que depuis dix ans. Dès son second millésime en 2015, Canadel a vu son rosé auréolé par le magazine anglais Décanter du titre de : « meilleur rosé du monde », une performance.

Sortir du cadre de Bandol ?

Peu importe les vignobles, difficile aujourd’hui d’échapper à l’estampille « Vins de France ». Dénomination officiellement née en 2009 et qui a remplacé ceux que l’on appelait alors les « Vins de table ». Ces vins, sans indications géographiques (VSIG), bousculent de nombreuses AOC depuis leur émergence. Bandol semble échapper à cette tendance.

« Bandol rosé, affirmer sa différence »

La Comtesse Portalis, MM. de Pissy, Lucien & Lucie Peyraud se retournent peut-être aujourd’hui dans leurs tombes. Ces figures vigneronnes qui, grâce aux rouges, ont engagé Bandol sur la voie de l’appellation dans les années 40, n’imaginaient probablement pas que 80 ans plus tard, le rosé serait devenue la couleur majoritaire de leur chère appellation.

Restanques, gardiennes de biodiversité

Il n’y a pas que le Mourvèdre à Bandol ! Au-delà de son cépage iconique, il est une autre image que l’on associe souvent à ce terroir, celui des restanques. Ces terrasses en escalier façonnées par la main de l’homme depuis des siècles sculptent les paysages locaux en descendant vers la mer. Plus que de simples murs de pierres sèches : ce sont aussi des gardiennes de...