Hugues, les vendanges viennent tout juste de s’achever : quel premier bilan dressez-vous pour les Côtes de Bourg ?

Le bilan est plutôt positif. La climatologie nous a été favorable cette année ! Certes, les volumes resteront limités à cause de la sécheresse, mais la qualité sera bien au rendez-vous.
Peut-on dire que c’est un millésime qui redonne le sourire aux vignerons ?

Oui, tout à fait. Nous n’avons pas eu à subir une climatologie contraignante comme les années précédentes, et cela change beaucoup de choses pour le moral.

Les Côtes de Bourg ne se résument pas à une appellation viticole. Pourquoi avoir décidé d’investir ans l’œnotourisme ?

Nous sommes convaincus que notre territoire doit être reconnu non seulement pour ses vins, mais aussi pour tout ce qu’il offre au-delà. Notre histoire remonte au 2e siècle, lorsque les Romains ont investi Burgus. Bourg abrite aujourd’hui encore une magnifique citadelle classée, ouverte sur la Dordogne. Notre appellation se distingue également par la prédominance de propriétés familiales de taille modeste : ici, nul besoin de réserver pour visiter les domaines, la convivialité est immédiate. Enfin, nous bénéficions d’une situation géographique idéale : à seulement 30 km de Bordeaux. Enfin, l’ensemble de nos propriétés se concentre dans un rayon de dix kilomètres, ce qui rend la découverte particulièrement accessible.

Quelle est, selon vous, la singularité de l’expérience proposée ici par rapport aux autres appellations bordelaises ?

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