Dans l’imaginaire collectif, le mot clos évoque spontanément la Bourgogne, ses murs séculaires et sa hiérarchie patiemment bâtie. Pourtant, le vignoble nantais n’est pas étranger à cette tradition : lui aussi conserve des clos historiques. Dès le Moyen Âge, les cadastres et actes de vente mentionnaient ces parcelles ceintes de murs, gages de propriété, mais aussi de rareté et de valeur. Au 18e siècle, certains armateurs nantais associaient leurs folies aux clos viticoles, symbole à la fois de prestige et d’assise agricole. Ces murs de pierre n’étaient pas seulement des limites : ils affirmaient une identité, une volonté de distinguer un lieu et un vin. Aujourd’hui, des cuvées comme le Clos de la Carizière, le Clos Ferré…

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