Moins connue que ses voisines Clisson ou Gorges, la communale Le Pallet peine encore à s’imposer dans le paysage du Muscadet. Pour François Ménard, jeune vigneron revenu au pays, l’enjeu des prochaines années sera que davantage de domaines indépendants s’approprient ce terroir singulier et contribuent à en révéler le potentiel.
François, vous sortez tout juste des vendanges. Comment se sont-elles passées dans le Muscadet ?
Très bien ! Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu un tel millésime ! C’est du bonheur, les vignerons sont heureux ! Cette année, nous avons vendangé tôt tout en conservant de l’acidité. Nous sommes sur un millésime très qualitatif avec de beaux équilibres et, qui plus est, avec de très bons rendements.
Ce millésime redonne le moral ?
Nous ne l’avions pas perdu, mais il redonne de l’énergie, ce qui permet de repartir sur une belle dynamique.
Quelle est l’histoire de votre domaine ?
Avant tout, c’est un domaine familial. Nous avons des vignes autour du Moulin de la Minière depuis 1734. Nous avons 39 hectares de vignes en production. L’intégralité du domaine est certifiée bio depuis 2020.
Vous êtes nombreux à y travailler ?
Nous sommes dix à plein temps. C’est le minimum !
Personnellement, quel a été votre cheminement ?
Je n’ai pas suivi un parcours « classique ». Après une école de commerce à La Roche-sur-Yon, mes études m’ont conduit à voyager à l’étranger, notamment en Irlande et au Panama. C’est finalement sur le tard que j’ai découvert le monde du vin, en travaillant chez des cavistes. Et c’est d’ailleurs au Panama que j’ai eu le déclic…
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