Cédric Arnaud est à la tête du domaine Villa Noria depuis six ans. Au-delà du cépage piquepoul, emblématique de l’appellation, il a fait le pari des cépages résistants : floréal, monarch, artaban, muscaris ou encore souvignier gris. Il nous partage les raisons de ces choix et les perspectives qu’ils ouvrent selon lui.
Pourquoi avez-vous décidé d’utiliser des cépages résistants sur votre domaine ?
Il y a trois ans, un épisode particulièrement virulent de mildiou a ravagé nos vignes, anéantissant 80 % de notre récolte. L’année suivante, ce sont tous nos merlots qui n’ont pu être vendangés. À notre échelle, une telle perte représente plusieurs centaines de milliers d’euros. Une hémorragie à laquelle il fallait mettre un terme. Il devenait urgent d’agir, de trouver une réponse à la hauteur du défi.
Comment avez-vous eu connaissance de l’existence de ces cépages résistants ?
Nous suivions de près l’expérience d’un domaine qui s’était engagé dans cette voie. Malheureusement, à l’époque, la législation ne leur permettait pas encore de commercialiser leurs vins issus de ces cépages. Mais l’idée avait fait son chemin.
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