Guillaume Chevillard, bien qu’il ne soit pas vigneron, a été poussé par sa passion pour les Rancios à devenir président de l’association des Rancios secs du Roussillon. Son engagement vise à mettre en valeur cet héritage régional à travers des événements comme le Salon européen des vins oxydatifs, un rendez-vous qui attire amateurs et professionnels de toute l’Europe. Dans cet entretien, il revient sur l’histoire de l’association et les défis à relever pour préserver et promouvoir ces vins si singuliers que sont les Rancios secs.
Guillaume, vous n’êtes pas vigneron. Comment en êtes-vous venu à prendre la tête de l’association des Rancios secs du Roussillon ?
Je fais partie de ce qu’on appelle la filière, qui regroupe des vignerons, des cavistes et des sommeliers. En plus de mon métier d’accompagnateur en moyenne montagne, j’organise des dégustations et fais de la distribution, notamment auprès de restaurants. J’ai rejoint l’association il y a une dizaine d’années en tant qu’amateur, car elle regroupe aussi bien des professionnels que des amateurs. Avec le temps, j’ai intégré le conseil d’administration. Traditionnellement, la présidence est partagée entre un représentant de l’IGP Côtes Catalanes et un autre de l’IGP Côte Vermeille. Bien que je ne sois pas vigneron, j’ai été coprésident l’année dernière avec Virginie Magnien, vigneronne du domaine La Spenda.
Quelles ont été les raisons qui vous ont poussé à prendre les rênes de cette présidence ?
Pour découvrir la suite de cette interview, abonnez vous à Médiavino+
|