Y a-t-il encore une place pour le vin de paille en Corrèze ? La question dépasse ce vignoble et dit beaucoup de ce que traverse aujourd’hui une certaine France du vin : celle des savoir-faire anciens, fragiles, portés par quelques vignerons convaincus que le temps reste leur meilleur allié. Au sud du département, ils ne sont plus qu’une poignée à faire sécher leurs grappes, comme jadis sur la paille. Une poignée à attendre que l’automne concentre le sucre. Attendre la presse du début de l’hiver. Attendre encore et encore, trois années, le temps de l’élevage avant que le vin de paille ne quitte le chai. Un travail long, coûteux, peu rentable, mais chargé de sens. En 2013, la Corrèze a pourtant bien failli le perdre, son vin paillé, lorsque le Conseil d’État lui a interdit d’utiliser cette mention…
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