Au cœur des coteaux d’altitude du Châtillon-en-Diois, Zoé Cayol nous livre la vision du domaine familial enraciné dans une appellation singulière. Depuis 1992, le domaine de Maupas est porté par une viticulture bio engagée et un équilibre subtil entre tradition et modernité. Rencontre avec une jeune vigneronne qui écrit son histoire, loin des sentiers battus du Diois.

Zoé, votre domaine est situé sur l’appellation de Châtillon-en-Diois, pouvez-vous nous la présenter ? 

C’est une appellation d’altitude. Nous avons ici des coteaux entre 500 et 700 mètres d’altitude pour les plus hauts. C’est un vignoble qui se niche dans les contreforts du Vercors. L’aire d’appellation compte 76 hectares, mais aujourd’hui, il en reste une petite trentaine de plantés.

L’appellation est-elle portée par un mouvement d’extension continue, ou ses contours sont-ils figés depuis déjà quelque temps ?

En 1992, quand mon père a défriché une dizaine d’hectares, c’était quand même une appellation en perte de vitesse. Aujourd’hui, pas mal de surfaces ont été plantées pour la Clairette de Die, au détriment des rouges de Châtillon. Historiquement, on faisait plus de rouges que de blancs ici. C’est une terre de rouge, mais aussi une terre de blancs !

La particularité de l’appellation, c’est qu’elle permet l’élaboration des trois couleurs, n’est-ce pas ? 

Oui, rouge, blanc et rosé ! En ce qui concerne les cépages, le Gamay tient le rôle principal. À ses côtés, on retrouve également la Syrah et le Pinot noir. Pour les blancs, ce sont le Chardonnay et l’Aligoté qui dominent – deux cépages typiquement bourguignons, implantés ici de manière volontaire.

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