Surplombant la Loire depuis l’un des plus beaux points de vue des Coteaux d’Ancenis, le Domaine des Génaudières cultive bien plus que de la vigne : une histoire familiale séculaire, un attachement profond à la terre, et une volonté affirmée de transmission. Entre patrimoine et innovation, passage au bio, et renaissance du Malvoisie, rencontre avec une famille de vignerons, à l’aube d’une nouvelle génération.

Pierre-Yves, votre domaine est situé sur l’un des lieux les plus magiques des Coteaux d’Ancenis, mesurez-vous cette chance ?

Oui, nous en sommes conscients ! Tous les matins, quand nous arrivons au travail, nous redécouvrons la vue. Elle change tous les jours selon la luminosité, selon le niveau d’eau de la Loire. C’est un écrin de verdure avec énormément d’arbres, d’oiseaux. Nous avons un cadre de travail très agréable.

Est-ce qu’il y a des spécificités géologiques sur votre domaine ?

Nous sommes à l’extrémité du Massif armoricain, notre zone s’appelle le verrou de la Loire. C’est l’endroit où la Loire est la plus resserrée entre ces deux rives, nous sommes sur une zone où les deux coteaux sont très proches. Cette géographie fait que nous avons une accélération de l’air qui arrive de l’ouest, qui donne une zone très ventilée, positive pour la vigne.

Le Domaine des Génaudières est un domaine familial ?

Effectivement, c’est un domaine familial. Anne et Brigitte, qui sont sœurs, l’ont repris il y a maintenant une quarantaine d’années. C’était déjà le domaine de leur père, de leur grand-père. Depuis 1635, sur les registres, la famille Athimon habitait déjà le petit village juste avant. Ils y étaient inscrits comme tonneliers possédant des vignes.

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