Installé depuis 2008 à La Varenne, au sud de la Loire, sur les coteaux d’Ancenis, Emmanuel Merceron a sensiblement fait évoluer la structure de son domaine. À la croisée des appellations du Pays nantais et de l’Anjou, il a fait le choix du bio et d’une viticulture plus artisanale. Réduction des surfaces, valorisation des vins, vinifications en évolution constante : son parcours est marqué par une adaptation aux nouveaux défis de son métier.

Emmanuel, pouvez-vous nous situer votre domaine ?

Le domaine est situé à La Varenne, l’une des neuf communes qui composent désormais Orée d’Anjou, sur la rive sud des coteaux d’Ancenis.

Votre domaine est à la croisée des chemins ou des appellations ?

C’est exactement ça ! De mémoire, nous pouvons ici produire jusqu’à neuf AOC ! Nous sommes à cheval sur les appellations du Pays nantais et celles de l’Anjou, et puis nous avons celle sur laquelle nous sommes situés : les coteaux d’Ancenis. Cela nous a longtemps donné un certain avantage et de très nombreuses possibilités : Cabernet d’Anjou, Rosé d’Anjou, Crémant de Loire, Muscadet, Muscadet coteaux de la Loire, coteaux d’Ancenis, ainsi qu’en IGP Val de Loire.

Y a-t-il aussi des inconvénients à pouvoir revendiquer toutes ces appellations ?

Je dirais que nous ne sommes pas au cœur des appellations. Nous sommes donc toujours un peu vus de loin par les autres.