Gilles Bonnefoy aurait pu faire carrière au sein du plus prestigieux groupe de luxe au monde. Pourtant, ce natif du Forez a décidé de revenir au plus près de ses racines en 1997 pour y créer son domaine. Un vigneron qui s’efforce de mettre en avant la diversité des terroirs des Côtes du Forez.

Gilles, vous avez eu une autre vie professionnelle avant de vous installer comme vigneron sur les Côtes du Forez ?

J’ai fait des études de technico-commercial vins et spiritueux à la fin des années 1990. Après mon service militaire, j’ai intégré LVMH au sein d’une branche qui commercialisait Veuve Clicquot, Canard Duchène, ainsi que des gins, vodkas et tequilas. J’y suis resté huit ans. Par rapport aux connaissances acquises pendant mon BTS, j’avais de nombreux amis, fils de vignerons. Les connaissances vigneronnes m’ont amené à réfléchir à l’intérêt de reprendre des vignes.

De LVMH aux Côtes du Forez, il y a un monde ?

Même si ma famille n’était pas propriétaire de vignes, je suis né à Champdieu, un village vigneron. J’avais donc l’idée de devenir vigneron pendant mes études. En 1997, j’ai commencé à reprendre des parcelles de vignes ici. J’ai été double actif pendant quatre ans. Je suis donc passé de 0 à 2,5 hectares de vignes entre 1997 à 2001, en ayant un métier à plein temps par ailleurs.

Avez-vous dû replanter pour démarrer votre aventure viticole ?

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